Bien souvent, lors de la création de supports tels que des affiches, des cartes de visite, des roll-ups, etc., l’impression, son coût et sa technique sont soit méconnus, soit oubliés.

Il est essentiel de prendre en compte cette phase finale d’un projet print.

L’impression est réalisée par des imprimeurs professionnels qui ont un coût. Celui-ci est soit inclus dans le projet que je vais réaliser dans son intégralité, jusqu’à la livraison, soit la partie impression devra être gérée par vous-même (Si c’est le cas, pas d’inquiétude, je vous guiderai).

1. Dans le cas d’un projet incluant l’impression, je me chargerais de transmettre tous vos documents aux imprimeurs avec lesquels j’ai l’habitude de travailler, jusqu’à la livraison finale. Dans cette situation, le prix de l’impression TTC devra être réglé en avance pour financer l’impression, et vous ne pourrez pas récupérer de TVA (je n’y suis pas soumis).
2. La seconde option consiste à prendre en charge cette impression vous-même. Je vous transmets les documents finaux prêts à être imprimés et vous guide dans les multiples choix techniques nécessaires à l’impression. Ce coût ne sera donc pas inclus dans le devis, et vous pourrez éventuellement récupérer la TVA.

Il s’agit de frais souvent “cachés” par certains professionnels, qui ne sont pas pour autant malveillants, c’est simplement ainsi.
C’est un choix de confort : soit nous nous occupons de tout, et vous n’avez rien à faire, soit vous prenez du temps pour la partie impression.

Combien ça coûte ? Eh bien, cela dépend du projet.

La réalisation d’un petit document comme une carte de visite est relativement simple, tandis qu’une affiche au format A2 pourrait être beaucoup plus contraignante à créer en termes de réflexion et de contenu.

L’exemple le plus fréquent est la photo. Sur la plupart des projets print, on intègre de la photo, que ce soit sur un flyer, une affiche ou un roll-up. Fournissez-vous la photo ? Est-ce que la photo est assez nette et grande pour être utilisée ? Si ce n’est pas le cas, nous pourrions être dans l’obligation de trouver une ou plusieurs photos pour votre projet, et les crédits photo peuvent vite faire grimper la note d’un projet.
Même chose pour les textes sur une plaquette commerciale : fournissez-vous les textes ? Ou dois-je consacrer plusieurs heures/jours à l’étude de votre entreprise afin de réaliser une rédaction adaptée ?
Pensez-y !

Plus vous pourrez fournir d’informations et de contenu, plus le projet sera simplifié à la création, moins de temps cela prendra et donc moins le coût sera élevé.

C’est pour cela que le brief est extrêmement important lors de nos premiers échanges.

Il est rare qu’un résultat ne soit pas celui attendu, c’est pourquoi nous réalisons un briefing avant tout.

Cependant, des imprévus peuvent survenir, notamment sur le rendu de l’impression. À qui la faute ?

Eh bien, soit la faute peut être la mienne en cas d’une mauvaise préparation des documents au niveau colorimétrique, soit celle de l’imprimeur en cas de défauts liés aux machines (ce qui peut arriver).

Dans tous les cas, sachez qu’AVANT CHAQUE impression, le document vous est transmis, et c’est vous qui le validez. Les erreurs liées à une faute d’orthographe, une mauvaise information ou une photo qui n’est pas très nette ne relèvent pas de ma responsabilité. Je travaille avec le contenu que vous m’aurez transmis, et il vous incombe de vérifier ces informations. Mon rôle sera de vous avertir d’un éventuel problème.

Il est également important de noter qu’un document que vous vérifiez sur votre écran affiche des couleurs RVB (rouge, vert et bleu), qui sont des couleurs émises par la lumière de votre écran. En revanche, un document est imprimé avec des pigments de couleur : CMJN (Cyan, magenta, jaune et noir) ou Pantone (couleur unique). Les couleurs et leur vivacité seront toujours différentes entre votre écran et l’impression finale.

Une fois le document validé, cela signifie que le résultat visuel vous plaît, et aucun retour en arrière sur ce sujet n’est possible après l’impression.
Dans le cas d’une erreur manifeste de l’imprimeur (impression fantôme, sur-encrage ou mauvais calibrage de la massicoteuse), un recours sera engagé auprès de l’imprimeur qui prendra en charge, pour la plupart du temps, la totalité des frais de réimpression.